Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est une affection qui touche jusqu'à 10 % des femmes en âge de procréer. Il est caractérisé par un éventail de symptômes, dont des kystes de l'ovaire, un cycle menstruel et des saignements irréguliers, l'insulinorésistance, l'infertilité et l'excès d'androgènes. Un taux élevé d'androgènes, en combinaison avec des changements hormonaux, peut causer l'hirsutisme, l'acné, une peau grasse, la calvitie et la prise de poids. La qualité de vie des femmes souffrant du SOPK est ainsi réduite.

Heureusement, on peut faire appel à des médicaments, produits de santé naturels, interventions nutritionnelles et habitudes de vie pour traiter le SOPK et en atténuer les symptômes. Plusieurs extraits de plantes thérapeutiques ont notamment été cernés pour pallier l'excès d'androgènes :

Glycyrrhiza glabra : Couramment appelée racine de réglisse, la Glycyrrhiza glabra représente l'une des thérapies naturelles les plus étudiées pour réduire le taux de testostérone chez la femme. De nombreuses études sur les animaux ont démontré que la racine de réglisse peut prévenir l'augmentation du rapport LH:FSH, un biomarqueur connu du SOPK. Elles ont également révélé que la racine de réglisse réduit le nombre de kystes de l'ovaire, augmente le taux de fertilité et améliore le développement embryonnaire de rates chez lesquelles on avait induit le SOPK. Une étude sur des femmes en santé a démontré que la racine de réglisse peut considérablement abaisser le taux de testostérone. De plus, une étude clinique chez l'humain a constaté qu'elle réduit l'effet diurétique indésirable de la spironolactone, un médicament utilisé pour traiter l'hyperandrogénie associée au SOPK.

Paeonia lactiflora : L'ingrédient actif de la pivoine de Chine, la paéoniflorine, empêche la production de testostérone en la convertissant en œstrogène et en favorisant l'activité de l'aromatase. La paéoniflorine normalise également la production de progestérone dans les cellules traitées à la dexaméthasone. Fait intéressant, on étudie souvent la pivoine de Chine en combinaison avec la racine de réglisse dans la formule « Shao-Yao-Gan-Cao-Tang » de la médecine traditionnelle chinoise (MTC). Ce mélange a la capacité de réduire le taux de testostérone chez les femmes atteintes de SOPK. La formule « Unkei-to » distincte de la MTC, composée de 12 extraits de plantes différents, dont la racine de réglisse et la pivoine de Chine, contribue également à réduire et normaliser le taux de LH chez les femmes atteintes du SOPK. Bref, la pivoine de Chine présente un fort potentiel pour le traitement de l'hyperandrogénie.

Cinnamomum verum : Cette plante culinaire fait également partie de la formule « Unkei-to ». Si elle contribue vraisemblablement à son succès, la cannelle mérite sa place dans la gestion du SOPK aussi. En effet, des études sur des animaux ont constaté qu'elle réduit efficacement le taux de testostérone dans le cas de SOPK induit. De plus, une étude à double insu contrôlée contre placebo chez 84 femmes atteintes du SOPK a constaté que la consommation quotidienne de 1,5 g de cannelle pendant 12 semaines améliorait la capacité antioxydante et le profil lipidique. Une autre étude aléatoire auprès de 45 femmes atteintes du SOPK a démontré que la supplémentation en cannelle sur 6 mois améliorait la régularité du cycle menstruel.

Ganoderma lucidum : Le champignon reishi est couramment utilisé pour ses propriétés immunomodulatrices, mais il produit également un effet anti-androgène en réduisant considérablement le taux de 5-alpha-réductase. En bloquant cette enzyme, le reishi prévient la conversion de la testostérone en dihydrotestostérone (DHT) plus puissante. Par ailleurs, une étude comparant le reishi à 18 autres champignons médicinaux a constaté qu'il est le plus puissant inhibiteur de 5-alpha-réductase du groupe.

Mentha spicata : La menthe verte, de son nom commun, réduit le taux de testostérone libre tout en augmentant les taux de LH, de FSH et d'estradiol. Ces améliorations hormonales seraient responsables de la réduction des mesures d'hirsutisme auto-déclarées. Une étude distincte auprès de 21 femmes présentant un diagnostic de SOPK ou d'hirsutisme idiopathique a constaté que la consommation de deux tasses de tisane à la menthe pendant 5 jours au cours de la phase folliculaire de leur cycle menstruel réduisait le taux de testostérone libre. Une étude de suivi auprès de 41 femmes a démontré des résultats prometteurs, notamment la réduction des mesures auto-déclarées d'hirsutisme ainsi que des taux de testostérone libre et global, au terme de 30 jours de consommation de tisane à la menthe verte.

Urtica dioica : L'ortie est surtout connue pour ses effets anti-inflammatoires, antihistaminiques et analgésiques, d'où son inclusion fréquente dans les complexes anti-allergiques.  Elle a toutefois la capacité de réduire le taux de testostérone à la fois chez l'homme, en cas d'hyperplasie bénigne de la prostate, et la femme. Chez des femmes présentant une hyperandrogénie documentée, un apport quotidien de 300 à 600 mg a réduit les taux de testostérone libre et global, tout en atténuant l'acné et la peau grasse, et en améliorant la régularité du cycle menstruel au terme de 4 mois.

Hormone Balance TL combine tous ces extraits de plantes thérapeutiques en une formule de réduction de la testostérone efficace, destinée aux femmes éprouvant des symptômes d'hyperandrogénie et à toute personne présentant un taux excédentaire de testostérone. L'ajout de Vitex agnus-castus favorise la production de progestérone et la gestion des symptômes du syndrome prémenstruel (SPM), tout en réduisant la sensibilité cyclique des seins et l'hyperprolactinémie.