La choline est un composé semblable à la vitamine B ainsi qu'un nutriment essentiel à la production de composés comme la phosphatidylcholine, la bile, l'acétylcholine et la bétaïne. Même si le foie de l'humain peut produire de faibles quantités de choline, l'organisme doit en obtenir la majeure partie par l'alimentation. Malheureusement, selon des études, plus de 90 % de la population n'obtient pas assez de choline dans son alimentation. De plus, certaines personnes, comme les femmes enceintes et les aînés, ont des besoins que les aliments à eux seuls peinent à combler.

C'est peut-être lors de la gestation que ce besoin est le plus urgent, car la choline est essentielle au développement neurologique adéquat du fœtus. La choline contribue à la production de phosphatidylcholine, et fait donc partie intégrante des membranes cellulaires, mais aussi à l'acheminement des nutriments à travers le placenta. En effet, la choline améliore le transport d'acide docosahexanoïque (ADH), un acide gras primordial pour le développement du cerveau et du système nerveux des bébés. Ainsi, un faible apport en choline durant la grossesse peut augmenter le risque d'anomalies du tube neural des bébés à naître, indépendamment de l'apport en folate. Il est également associé à un risque accru de complications lors de la grossesse, dont l'accouchement prématuré et un faible poids à la naissance.

Il convient de noter que l'influence de la choline sur le développement fœtal et durant l'enfance semble durer des années. Une étude a notamment constaté qu'un apport accru en choline durant le troisième trimestre de la grossesse augmente la vitesse de traitement de l'information visuelle et le calepin visuospatial des enfants. Une étude de suivi a ensuite démontré une attention soutenue accrue chez ces mêmes enfants sept ans plus tard, comparativement au groupe ayant consommé moins de choline.

Plus tard dans la vie, les aînés sont également susceptibles de souffrir des effets d'un faible apport en choline. En effet, d'importantes études observationnelles ont constaté l'influence de l'apport en choline et du taux de choline dans le sang sur la fonction cérébrale, la mémoire et la vitesse de traitement au sein de cette population. Cela prend tout son sens lorsqu’on comprend que la choline est nécessaire à la synthèse de l’acétylcholine, un neurotransmetteur important impliqué dans la mémoire et la fonction musculaire. Un essai à intervention auprès d'adultes âgés de 50 à 85 ans à la mémoire fragile a constaté qu'une supplémentation quotidienne de 1 000 mg améliorait la mémoire verbale à court et à long terme.

Enfin, vu le rôle que joue la choline dans de nombreuses fonctions biologiques, il n'est guère surprenant qu'un apport accru ait également été associé à l'amélioration de divers systèmes physiologiques. Par exemple, il réduirait le risque de maladies du cœur, vraisemblablement grâce à la conversion d’homocystéine en méthionine, réduisant ainsi la concentration de la première dans l'organisme. La choline est également essentielle à la production de bile et à l'élimination de cholestérol dans le foie. En effet, l'un des premiers signes d'un apport inadéquat en choline se manifeste par l'accumulation de graisse et de cholestérol dans le foie.

Cyto·Choline offre 275 mg de choline par capsule pour favoriser le développement fœtal chez les femmes enceintes de même que la santé cognitive et hépatique chez les adultes. La formule Cyto·Choline renferme de la VitaCholine^MD, un sel de bitartrate de choline breveté éprouvé en clinique. Des recherches n'ont constaté aucune variation des concentrations de choline dans le plasma lors d'une supplémentation équivalente sous forme de chlorure de choline, d'alfoscérate de choline (alpha GPC), de phosphatidylcholine et de bitartrate de choline. Dans cette optique, la VitaCholine^MD offre une quantité relativement élevée de choline élémentaire, qui se dissout rapidement pour fournir de la choline libre à l'organisme sans avoir recours à la libération enzymatique.